Ce 14 février était un jour de fête pour les amoureux du crowdfunding et start-up.
Tout ce que vous devez savoir sur le crowdfunding en France
Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique a
présenté le 14 février les nouvelles réglementations concernant la finance
participative. Cette fois-ci, contrairement aux assises de l’entrepreneuriat et la
révolte de geonpi, l’écosystème de l’entrepreneuriat est content et convaincu .
Du neuf pour l’equity et le prêt dans le financement participatif.
Les start-ups pourront à travers les plateformes dédiées se financer à hauteur
d’un million d’euros que ce soit en fonds propres (equity) ou par de la dette (prêt
participatif).
Les particuliers peuvent désormais prêter 1 000 euros par projet - contre 250 euros auparavant.
Ce prêt servira tant à des investissements qu’à financer le
BFR, ce que les banques font difficilement aujourd’hui.
Une brèche est ouverte dans le monopole bancaire!
Les plateformes de crowdequity peuvent désormais lever jusqu’à un million d’euros
et cela sans la rédaction d’un prospectus « AMF » (Autorité des Marchés Financiers), long et complexe, plus adaptée aux grosse levées de fonds ou aux introductions en bourse. La
seule exigence est de fournir à l'investisseur une information de qualité. Ces possibilités s’ouvrent maintenant aussi bien aux sociétés créées en SAS que SA.
Des plateformes encadrées et contrôlées.
Pour les plateformes de prêt participatif est créé un nouveau statut IFP (ntermédiaire en Financement Participatif) et elles devront obtenir un agrément auprès de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), l’organisme de supervision de la banque et de l’assurance. Cet agrément pourra être obtenu sans exigence de fonds propres. Les plateformes auront par ailleurs accès aux fichiers des entreprises de la banque de France pour évaluer le risque de crédit des prêts.
Renforcer les valeurs véhiculées par le crowdfunding & start-up.
Cette nouvelle règlementation est le reflet des valeurs privilégiées par le gouvernement telles que l’innovation, la confiance et l’égalité, déjà perçues par les investisseurs comme représentatives du crowdfunding.
- l’innovation en offrant une alternative pour financer de nombreuses nouvelles start-ups grâce à une réglementation adaptée et à la suppression des barrières à l’entrée : permettre la création d’un véritable nouveau marché de la finance participative. Et la France souhaite en être pionnier.
- la confiance en renforçant le niveau d’exigence sur la qualité et la transparence que devront avoir les plateformes, sur les frais, les taux de défaillance des projets et les risques encourus par les investisseurs et prêteurs.
- l’égalité en donnant à chacun la possibilité de participer à des opérations de crowdfuding sans condition préalable. Par exemple, à la différence des USA ou de l’Angleterre il n’y aura pas minimum exigé sur le patrimoine d’un investisseur. Tout le monde peut investir!
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WhyDonate (jeudi, 04 mai 2023 12:12)
Merci d'avoir publié cet article informatif
Démarrer crowdfunding consiste (généralement) à collecter des fonds pour financer une initiative par l’intermédiaire de donateurs et peut être un outil vraiment puissant dans le secteur social.
https://whydonate.com/fr/blog/demarrer-crowdfunding/